Décret inclusion

Selon les articles 1er et 4 du Décret relatif à l'enseignement supérieur inclusif du 30 janvier 2014 (Moniteur belge, 2014), l'IA répond aux exigences de différenciation pour les étudiants en situation de handicap en facilitant et en ajustant, par exemple, les exercices de geste graphique aux besoins spécifiques, rendant l'apprentissage plus accessible. Les outils d'IA peuvent également individualiser les parcours éducatifs pour les apprenants mentionnés par le décret. Par exemple, des logiciels basés sur l'IA peuvent concevoir des supports de geste graphique adaptés aux capacités motrices et cognitives des étudiants, contribuant ainsi à leur réussite académique. L'enseignement inclusif vise à éliminer les obstacles pédagogiques et matériels. L'IA peut jouer un rôle essentiel en proposant des solutions innovantes pour la différenciation pédagogique, telles que des outils d'assistance pour le geste graphique qui s'adaptent aux besoins particuliers des étudiants. Ainsi, l'apprentissage devient plus accessible et personnalisé. Cependant, un inconvénient pourrait être la qualité du matériel d'apprentissage. En lien avec l'article 3, l'IA peut concrétiser l'engagement des établissements en fournissant des outils pédagogiques adaptatifs qui répondent aux besoins spécifiques des étudiants. Selon l'article 5, l'IA peut améliorer la communication en développant des interfaces interactives et accessibles qui expliquent les modalités d'inclusion et les ressources disponibles, aidant ainsi les étudiants à mieux comprendre et utiliser les aménagements. En revanche, les démarches mentionnées à l'article 6 peuvent constituer un obstacle en raison de la procédure à suivre. Conformément à l'article 9, l'IA peut faciliter le suivi des apprenants grâce aux traces numériques laissées par les outils technologiques, permettant une évaluation continue et adaptative des besoins et des progrès des étudiants.